Quand on écrit, on est seul(e) face à sa page. A la suite de cette solitude du livre suivront des semaines de correction, puis le jour tant attendu de sa publication. Et là l'excitation d'offrir le produit de son labeur ( et de sa joie aussi, il ne faut pas exagérer ! ) est à son comble. On attend, fébrile, les premiers commentaires. Ceux de ses ami-e-s et de sa famille ( mais ils sont bienveillants) , mais aussi et surtout ceux des lecteurs anonymes, son lectorat chéri, sa cible comme on dit dans le jargon. Le livre alors ne nous appartient plus; il vit sa vie, on espère qu'il apportera de l'émotion et quelques heures de plaisir ( eh oui, l'écrivain(e) en rêve, c'est un être narcissique croyez-le ! ). Et malheureusement, bien souvent, quand on n'est pas un(e) auteur(e) connu(e), il y a peu de retours. D'abord, parce que le lecteur n'a pas aimé, et c'est son droit le plus élémentaire, ou il a aimé mais son rôle de lecteur s'arrête là, et c'est ce que nous faisons quasiment tous ( on n'en finirait pas s'il fallait renvoyer nos impressions à chaque écrivain ). Donc, à moins de lecteurs ou lectrices passionné(e)s ou bloggeur(se)s littéraires, nous désespérons d'avoir si peu de critiques. J'entends des critiques constructives, qui nous aident à prendre du recul sur ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien. Alors quand on découvre de tels commentaires, on apprécie beaucoup.
Aussi, j'ai eu le plaisir de découvrir deux retours sur mon dernier roman L'homme du train sur le site Babelio, et je me fais une joie de vous les partager ici.
Alors lecteurs, n'hésitez pas à envoyer de temps en temps des commentaires sur nos pages auteur(e), Facebook, Insta etc. et pages de ventes de nos livres que vous avez appréciés. Nous, pauvres écrivains, attendons avidement vos commentaires étayeés !
Amicalement livres !
Laure
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