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  • Photo du rédacteurLaure Gombault romancière

Voulez-vous découvrir mon dernier roman L'homme du train ?

Dernière mise à jour : 7 mars 2020

Une conseillère conjugale rencontre un inconnu dans un train et sa vie dérape...

L'enjeu du roman repose sur l'imposture, sur la question de qui on croit être et ce qu'on est réellement. Ce sujet est au cœur de mon univers littéraire, c'est un thème récurrent, je m'en aperçois au bout de ce 4ème roman. Chacun de mes livres questionne fortement l'identité de mes personnages principaux, j'aime les voir se dépatouiller avec leurs valeurs. La transgression est intéressante, elle crée des situations impossibles et excitantes, il faut faire avec...mais comment justement ? Comment traverser les situations de crise ? Peut-on toujours être résilient ?

Tania voue sa vie à la lutte contre les violences faites aux femmes, pourtant elle va transgresser cet idéal en rencontrant l'inconnu du train.

Je n'en raconte pas plus aujourd'hui.

Allez, quand même un petit extrait :

Tous les matins, elle s’abandonne au roulis du train. Parfois, elle s’endort, mais la plupart du temps elle profite du trajet pour étudier ses dossiers. Le cas de ces femmes suit tragiquement le même cycle vicieux, celui de la violence, la descente progressive vers l’anéantissement de soi, l’impossibilité de réagir ni de se défendre. Bien sûr, au début, c’est la colère qui prime, puis le poids du silence tétanise les muscles et enfin, la honte remplit tout avant que la culpabilité ne s’empare de l’espace mental au point d’abdiquer en baissant la tête. Alors elles testent le seul pouvoir qui leur reste, celui de pardonner à leurs bourreaux et tomber ainsi dans le faux espoir de rééquilibrer la situation. Tania n’avait pas besoin de ses études pour connaître le mécanisme de cette destruction. Bien avant la théorie, son corps avait bu ce savoir au lait maternel, cet état de danger permanent, ce sentiment de vide, de perte d’estime de soi, les troubles du sommeil, le retrait social, et finalement l’anesthésie pour compenser l’angoisse. Pourtant, elle a toujours condamné la faiblesse de sa mère, soumise à son bourreau de père, ce pervers excité par la peur qu’il lui infligeait, ce Tout-Puissant au sourire carnassier.















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